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octobre 2025
Photophore, festival dijonnais créé par deux jeunes cinéphiles
Zachari et Tobias Bouhier se sont lancés il y a 4 ans, par passion du cinéma et pour encourager les jeunes talents. Cette année, aidés par Baptiste Barcelere, ils amplifient l’événement.
Photo Sabrina Dolidzé
Ils n’ont que 18 ans, mais en sont déjà à la 4e édition de leur festival de cinéma. Pour ce rendez-vous du 17 octobre à l’Eldorado, à Dijon, Zachari Bouhier et son frère Tobias, sont accompagnés par Baptiste Barcelere, 25 ans et chargé de production. « On avait 14 ans quand on s’est lancé explique Zachari. C’était après la période Covid, on voulait partager la passion du cinéma avec d’autres jeunes. Cette année, on veut donner une dimension encore plus professionnelle au projet. Le public augmente, alors on veut accompagner cette progression. On a des partenaires commerciaux, associatifs. Avant, c’était plus familial. »
Ils tiennent à garder leur ligne d’un festival gratuit, avec le souhait de « défendre des messages, des histoires de toutes origines, cultures et langue » et de « promouvoir la création émergente des jeunes ». Le Photophore films festival est d’abord destiné aux jeunes talents – le nom initial était d’ailleurs Festi’jeunes talents, lancé à Chenôve. Il présente des courts métrages de moins de 20 mn, sur thème libre. Un jury de professionnels récompense des films dans deux catégories - moins de 18 ans et 19 – 25 ans (âge du réalisateur), lors d’une projection ouverte à tous. Cette année, ils ont agrandi leur sélection de films et collaborent notamment avec le Tremplin-cné festival de Besançon, le Chouette festival en Occitanie et Fenêtres sur courts à Dijon. « L’Aparr (1) a compris que notre projet était sérieux sourient-ils. On a reçu une trentaine de films de toute la France et on va en projeter une quinzaine. »
Andrei Tarkovski
En complément, ils organisent une masterclass qui se déroulera le lendemain des projections. « Notre deuxième objectif est de se faire des contacts dans ce milieu » disent-ils. C’est pour eux une perspective d’orientation. Zachari et Tobias sont respectivement en école de cinéma et en BTS à Bordeaux, et souhaitent se diriger vers la réalisation et la technique. Baptiste espère, après son service civique, se diriger vers la production audiovisuelle. Ils font des films et des clips (certains sont visibles sur la chaîne Youtube Photophore production) de manière autodidacte depuis l’âge de 13 ans, au départ en stop motion. Ils en voient aussi beaucoup. « On regarde de tout » disent-ils, avant de révéler des goûts de cinéphiles à l’image de Zachari qui place le cinéaste russe Andrei Tarkovski en haut de liste. Et s’ils n’ont que 18 et 25 ans, les autres noms qu’ils citent montrent un attrait et une connaissance des cinémas de toutes époques : Milos Forman, Bong Joon-ho, mais aussi Dupontel, Henri Verneuil, Bertrand Blier, Gérard Oury.
S.P.
Ils tiennent à garder leur ligne d’un festival gratuit, avec le souhait de « défendre des messages, des histoires de toutes origines, cultures et langue » et de « promouvoir la création émergente des jeunes ». Le Photophore films festival est d’abord destiné aux jeunes talents – le nom initial était d’ailleurs Festi’jeunes talents, lancé à Chenôve. Il présente des courts métrages de moins de 20 mn, sur thème libre. Un jury de professionnels récompense des films dans deux catégories - moins de 18 ans et 19 – 25 ans (âge du réalisateur), lors d’une projection ouverte à tous. Cette année, ils ont agrandi leur sélection de films et collaborent notamment avec le Tremplin-cné festival de Besançon, le Chouette festival en Occitanie et Fenêtres sur courts à Dijon. « L’Aparr (1) a compris que notre projet était sérieux sourient-ils. On a reçu une trentaine de films de toute la France et on va en projeter une quinzaine. »
Andrei Tarkovski
En complément, ils organisent une masterclass qui se déroulera le lendemain des projections. « Notre deuxième objectif est de se faire des contacts dans ce milieu » disent-ils. C’est pour eux une perspective d’orientation. Zachari et Tobias sont respectivement en école de cinéma et en BTS à Bordeaux, et souhaitent se diriger vers la réalisation et la technique. Baptiste espère, après son service civique, se diriger vers la production audiovisuelle. Ils font des films et des clips (certains sont visibles sur la chaîne Youtube Photophore production) de manière autodidacte depuis l’âge de 13 ans, au départ en stop motion. Ils en voient aussi beaucoup. « On regarde de tout » disent-ils, avant de révéler des goûts de cinéphiles à l’image de Zachari qui place le cinéaste russe Andrei Tarkovski en haut de liste. Et s’ils n’ont que 18 et 25 ans, les autres noms qu’ils citent montrent un attrait et une connaissance des cinémas de toutes époques : Milos Forman, Bong Joon-ho, mais aussi Dupontel, Henri Verneuil, Bertrand Blier, Gérard Oury.
S.P.
En savoir +Photophore film festival
You tube : Photophore production
(1)Association des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel de Bourgogne-Franche-Comté.
Article : Aparr, adresse régionale du cinéma et de l’audovisuel
ClapLe Photophore films festival est soutenu par le Comité local d’aide aux projets. Ce dispositif aide les initiatives de jeunes de Bourgogne-Franche-Comté, dans tous les domaines sauf la formation. Infos et dépôt des projets sur clap-bfc.fr
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express
Artistes émergents
septembre 2025
Art Emergence est un nouveau rendez-vous national de création. La première édition, du 18 septembre au 2 novembre à Paris (Réserves du Frac IdF, Chaufferie de la fondation Fiminco, Maison des métallos et dans une trentaine d'ateliers collectifs) présente notamment les projets de fin d'études de 42 artistes diplômés en 2024 des écoles d'art et de design publiques françaises. Parmi eux, Lucie Drazek, de l'Ecole nationale supérieure d'art de Dijon et Maeva Totolehibe, de l'Institut supérieur des beaux-arts de Besançon. En savoir + sur artagon.org
Des mentions au concours de piano d'Epinal
mai 2022
Des élèves bisontins de Christine Lambert ont participé au programme piano du concours artistique d'Epinal, le 3 avril. Avec des belles prestations puisque Minh-Long Ngo a obtenu la mention bien à l'unanimité, Leila Boudot et Ernad Husejinovic ont obtenu la mention très bien et Anh-Khoa Ngo la mention très bien à l'unanimité.
Marion Roch rend hommage aux soignants
juillet 2020
La Bisontine Marion Roch vient de faire paraître "Les 1000 pieuvres" chanson dédiée aux soignants, auxquels tous les profits générés seront reversés. Une chanson écrite en deux étapes : en 2016, elle découvre le quotidien des soignants lorsqu'elle accompagne pendant 5 mois sa grand-mère à l'hôpital. Début 2020, lorsqu'on parle une fois de plus des conditions difficiles des soignants, elle reprend ses idées, recueille des témoignages et écrit cette chanson. Sans se douter qu'elle allait sortir en pleine crise sanitaire, troisième référence inopinée de son texte. Disponible en single, à écouter et partager sur youtube.
« Citadelle »
décembre 2019
On vous laisse apprécier ici le nouveau morceau electro de l'artiste bisontin Sorg, "Citadelle", hommage à sa ville, accompagné d'une réalisation 100% locale : morceau produit et mixé par Sorg, masterisé par Thomas Fournier, visuel réalisé par Ornella Salvi, prises drones par Jean-Philippe Putaud (Apollo77) et réalisation et montage de la vidéo par Christophe Roy (MS Studio / Mesh Photography).
Great hat persévère
novembre 2018
Après "Namantius", l’association de cinéma bisontine a poursuivi ses activités, en tournant notamment "Clair obscur", un court métrage sur Gustave Courbet lors de son retour à Ornans pour peindre son tableau "Enterrement à Ornans". Originalité du projet, il a été mené en partenariat avec l'école de musique Amuso qui joue la musique en direct lors des projections."Clair obscur" est passé par un financement participatif sur ulule. Voir tout
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