mars 2020

Clamecy city rockers

Deux gars, une guitare, une batterie, une grosse machine bien huilée, mais dont le son gratte sacrément. Voici Blue Orchid.
Photo Vincent Arbelet

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Alex et Mathis. Les deux amis d'enfance viennent de Clamecy dans la Nièvre, autant dire qu’ils ont toujours baigné dans le vieux rock qui grince.
Alex est à la guitare et chante, et Mathis est à la batterie, mais il accompagne son pote à la voix sur tous les titres. Ils vivent maintenant à Dijon mais parcourent toute la Région, et bien au delà pour distiller leur rock-garage puissant et suintant. Du Cabaret Vert au festival VYV l'an dernier, en passant par Le Moloco d’Audincourt, Le Silex d'Auxerre, La Cartonnerie à Reims, La Vapeur à Dijon,....On les a vus retourner les scènes et le public. Bref, une belle reconnaissance pour le groupe dont on attend le deuxième EP avec impatience (il se murmure dans les milieux autorisés que ça sortira cet été…).
Blue Orchid, des mecs qui ont su rester simples et cools, et qui se marrent en tournée comme deux potes qui profitent de ce qui leur arrive sans se prendre au sérieux, tout en bossant pour la suite.
Leur nom vient d'un titre des White Stripes. Mais ils s'inspirent autant du fameux groupe de Détroit que de Ty Seagall, Wavves ou de Bass Drum of Death. Des références qui donnent le ton : on va avoir droit à un son lourd et intense dans des lives qui ne laissent pas de répit. On n’est pas dans l’apologie de l’accord parfait avec des musiciens de conservatoire, on est dans l’énergie, les gros riffs, et les paroles braillées sur des coups de grosse caisse.
On les considère un peu comme les petits frères de Johnny Mafia, le groupe de garage/punk de Sens qui brûle toutes les planches de France. C'est pas faux, vu la proximité des deux groupes, mais ce serait un peu facile de ne les résumer qu'à ça. Blue Orchid, c'est Blue Orchid. Deux vingtenaires qui transpirent le rock’n'roll et la scène.
Le clip du titre "Blue" vient de sortir, une belle "session faits divers" filmée à la Vapeur, la scène de musique actuelle dijonnaise. Si 2019 a été l’année de la reconnaissance, espérons que 2020 soit celle de la confirmation. Ils joueront - si tout va bien - au festival Bokson du côté de Montbéliard le 5 juin et en tournée tout l’été. On sera là, et on va en prendre plein la tronche.

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